Camille de Toledo


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Camille de Toledo, né le 25 juin 1976. Il a étudié l’histoire et les sciences politiques à l’IEP de Paris, ainsi que le droit et la littérature à l’université Sorbonne-Censier. Il a poursuivi ses études à Londres, à la London School of Economics, puis à la Tisch School de New York pour le cinéma et la photographie. De retour en France, en 1996, après un an passé à Calcutta, puis à Tanger, il fonde Don Quichotte, une revue d’influence zapatiste. En 2004, il obtient la bourse de la Villa Médicis. En 2005, il entreprend l’écriture de Strates : une archéologie fictionnelle. Sur les quatre livres de cette tétralogie, deux sont parus : L’inversion de Hieronymus Bosch (éd. Verticales 2005) et Vies et mort d’un terroriste américain (éd. Verticales, 2007). Camille de Toledo est aussi l’auteur d’essais mêlant les écritures et les genres dont Visiter le Flurkistan (PUF 2008), Le Hêtre et le Bouleau (Seuil, 2009), et l’Adieu au xxe siècle, (2002). Toledo est traduit en Espagne, en Italie, en Allemagne, aux États-Unis. Il collabore régulièrement à la revue Pylône. Au printemps 2008, il fonde la Société européenne des Auteurs pour promouvoir une culture de toutes les traductions. En mars 2011, son roman en fragments, Vies pøtentielles, (Seuil, 2011), paraît. C’est un tournant biographique et littéraire. Camille de Toledo vit à Berlin. Il travaille à des formes d’écritures labyrinthiques selon ce qu’il nomme, « une esthétique du vertige ». Depuis son départ pour Berlin, Toledo œuvre à « une extension du domaine de l’écriture » notamment par des narrations matérielles, plastiques, reliant tous les langages : visuels, sonores, video. En 2015, il présente une série de trois expositions monumentales à Leipzig, au centre d’art de la Spinnerei, lesquelles oeuvrent  à changer notre régime d’historicité pour concevoir des futurs potentiels, des avenirs de possibles. Il crée, pour ces narrations matérielles, une « plateforme » de production, le projet Mittel-Europa à travers lequel il invite des chercheurs, des historiens, des théoriciens de l’art, à travailler avec lui, pour inventer, à plusieurs voix, les « avenirs de nos habitations ».