Gregory Buchert

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Gregory Buchert est né en 1983 à Haguenau, Bas-Rhin, et vit actuellement à Lille. Artiste, il est passé par la Haute École d’Art du Rhin, Le Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains et le post-diplôme des Beaux-Arts de Lyon. Consacré pour l’essentiel à la vidéo et la performance, son travail a notamment été programmé au Festival Hors-Pistes du Centre Pompidou, à la Kunsthaus de Bâle, au Magasin de Grenoble, et a bénéficié en 2015 d’une première exposition personnelle à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen). Malakoff (Verticales, mars 2020) est son premier roman.

le livre

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éditions Verticales

«À déambuler quotidiennement avec ma chapka et mon sceptre, je deviendrai bientôt l'original de Malakoff, celui dont on prend soin de préciser qu'il n'est pas méchant. D'ici quelques semaines, les riverains se mettront à colporter de petites rumeurs à mon sujet: paraît qu'il vit dans les combles du centre d'art, paraît qu'il s'imagine en Russie, paraît qu'il se prend pour un personnage de roman

En résidence de création à Malakoff, Gregory Buchert mène l'enquête sur les possibles origines russes de sa ville d'accueil tout en essayant de rencontrer Sam Szafran, figure locale et pastelliste virtuose dont il vénérait les œuvres étant plus jeune. Mais à mesure qu'il s'imprègne des lieux et rédige son journal de bord, l'auteur voit sa personnalité se scinder, l'obligeant à composer avec les errements de son double, tandis que réaffleurent certaines meurtrissures de l'enfance.

la presse

« Arrivé à la fin de l’ouvrage de Gregory Buchert, charmé à la fois par son architecture précise et ses photos insérées comme autant de preuves que tout cela, tout de même, est réel, séduit pourtant par le jeu qu’y introduit une autodérision légère, jamais encombrante, toujours teintée de mélancolie, le lecteur s’aperçoit soudain d’une carence extraordinaire dans un livre français d’aujourd’hui : aucune intrigue sentimentale ne vient détourner le cours paisible de ce compte rendu apparemment objectif d’une aventure privée de drame et de prétention. Voilà qui est singulier, ou plutôt admirable. Car cela permet au récit de ne pas s’écarter de son chemin, qui est la quête patiente et vaine (se rejoint-on jamais ?) du mystère de quelqu’un que sa foncière honnêteté et son talent rendent fraternel à chacun. Et puisqu’il s’agit d’un premier roman, l’adjectif prometteur s’impose. » En attendant Nadeau Maurice Mourier